4 Hours of Monza
10 au 11 juillet 2021
Ces 90 premières minutes d'essais libres ont vu l'Oreca-Gibson n°34 de Racing Team Turkey signer le meilleur temps. Auteur de la pole position aux 4 Heures du Red Bull Ring avec l'équipe turque alors qu'il débutait en ELMS, Logan Sargeant réalise un chrono de 1'38"504, devançant de 0"292 l'Aurus n°26 de G-Drive Racing et l'Oreca n°41 d'Orlen Team WRT. Franco Colapinto et Louis Deletraz sont crédités d'une performance identique en 1'38"346, que Colapinto a signé le premier. 
Le drapeau rouge est présenté à mi-séance, lorsque l'Oreca n°37 de Cool Racing part en tête-à-queue hors piste au virage 7 et heurte les barrières, mais Antonin Borga sort sans assistance de sa voiture. Les essais libres ont repris après évacuation des débris de la piste et remise en état de la barrière. 
La Duqueine n°4 de Laurents Hörr (DKR Engineering), vainqueur des 4 Heures du Castellet, est la plus rapide de la catégorie LMP3 en 1'43"683. Hörr précède de 0"318 le champion en titre Wayne Boyd (Ligier n°2, United Autosports) et d'un dixième supplémentaire la Ligier n°20 de Garett Grist (Team Virage). 
La Ferrari n°88 de AF Corse emmène le plateau LMGTE. Alessio Rovera profite de ses premiers tours à domicile pour signer un temps de 1'47"441, suivi à 0"073 de la Ferrari n°80 de Miguel Molina (Iron Lynx, 1'47"514). Alessandro Pier Guidi complète un triplé Ferrari. Le Champion du Monde d'Endurance FIA 2017 des Pilotes GT, qui remplace Matt Griffin, s'adjuge le troisième meilleur chrono en 1'47"762 sur la Ferrari 488 n°55 de Spirit of Race. 
 
A Monza, la deuxième séance d'essais libres de 90 minutes a vu l'Oreca n°41 d'Orlen Team WRT signer le chrono le plus rapide du week-end grâce à Louis Deletraz, en 1'37"956. Les leaders du classement général devancent de 0"395 l'Aurus n°26 de G-Drive Racing et de 0"519 l'Oreca n°24 d'Algarve Pro Racing. 
Après avoir été la plus rapide de la première séance, Racing Team Turkey figure à nouveau dans le top 5. Le temps de Logan Sargeant (1'38"494) place l'écurie turque en quatrième position au général, et à la première place de la catégorie Pro-Am, avec près d'une seconde de marge sur l'Oreca n°21 de DragonSpeed USA. 
L'Oreca n°20 de Garett Grist (Team Virage) est la plus rapide des quatorze engagés LMP3. Le plateau de cette catégorie a perdu une voiture après le forfait de la Ligier n°11 d'Eurointernational. A la suite d'un accident survenu lors de la première journée de ce week-end de course, les dégâts ont rendu impossible la remise en état de la voiture dans les délais. 
Le temps de Grist (1'44"184) est moins rapide d'une demi-seconde que la meilleure performance des premiers essais libres mais devance de 0"186 la Ligier n°2 de Wayne Boyd (United Autosports). Au volant de l'autre Ligier de United Autosports (n°3), Duncan Tappy est à une demi-seconde de son compagnon d'écurie. 
La Ferrari n°88 de AF Corse est en tête du plateau LMGTE pour la deuxième fois ce week-end. En 1'46"847, l'Italien Alessio Rovera améliore de six dixièmes son meilleur temps de la veille. La Ferrari n°80 d'Iron Lynx est deuxième en 1'46"971 et la Ferrari n°55 de Spirit of Race troisième à 0"096. 
 
Dix-huit voitures LMP2 participent aux 10 minutes de qualifications. Louis Deletraz (Oreca n°41, Orlen Team WRT) signe le premier chrono de référence devant Jonathan Aberdein (Oreca n°22, United Autosports). Après un séjour au stand selon la stratégie désormais coutumière de G-Drive Racing, l'Aurus n°26 est la dernière voiture en piste et Colapinto est immédiatement dans le rythme. Le jeune Argentin signe un temps de 1'37"645 qui lui vaut la pole provisoire, puis améliore sous le drapeau à damier en 1'37"469. Jonathan Aberdein est deuxième à quatre dixièmes, précédant de 0"109 l'Oreca n°41. 
Quatrième sur l'Oreca n°21 de DragonSpeed USA, Ben Hanley est le plus rapide des LMP2 Pro-Am, juste devant Logan Sargeant et l'Oreca de Racing Team Turkey. D'abord troisième, l'Américain rétrograde en cinquième position après avoir vu son chrono annulé pour dépassement des limites de la piste. 
Laurents Hörr signe sa troisième pole d'affilée, plaçant la Duqueine-Nissan n°4 de DKR Engineering en tête du plateau LMP3 avec la plus étroite des marges. A l'issue des 10 minutes de qualifications, le vainqueur des 4 Heures du Castellet précède de seulement 0"053 la Ligier n°13 du Belge Ugo de Wilde (Inter Europol Competition) et de 0"092 Garett Grist et sa Ligier n°20 (Team Virage). 
Remplaçant de Matt Griffin chez Spirit of Race, Alessandro Pier Guidi a largement fait honneur à la confiance de l'équipe en s'adjugeant la pole position pour sa course à domicile à Monza. L'Italien a immédiatement dédié cette pole au père de Matt, décédé en début de semaine. Alessio Rovera est tout d'abord le plus rapide sur la Ferrari n°88 de AF Corse, avec 0"3 d'avance sur Pier Guidi. Mais il se voit rapidement dépossédé de son bien par la Ferrari n°55 verte, qui signe un chrono de 1'46"608. L'Aston Martin n°95 de TF Sport est troisième grâce à Ross Gunn (1'46"670), tandis que Gianmaria Bruni est quatrième en 1'46"674 sur la Porsche n°77 de Proton Competition. Un écart infime de 0"066 sépare les quatre premiers. La Ferrari 488 GTE Evo n°55 de Spirit of Race est la quatrième voiture différente en quatre courses à signer la pole position cette saison. 
 
Au départ de la course, Roman Rusinov et son Aurus n°26 (G-Drive Racing) emmènent les 42 voitures dans le virage 1, devant l'Oreca n°22 de Phil Hanson (United Autosports). Au virage 1, un contact entre les Oreca n°21 d'Henrik Hedman (DragonSpeed USA) et n°24 de Richard Bradley (Algarve Pro Racing) envoie les deux voitures en tête-à-queue, entrainant des manoeuvres d'évitement de plusieurs des concurrents qui les suivaient. Moins d'une seconde sépare le top 3 – l'Aurus n°26, l'Oreca n°22 et l'Oreca n°41 – à la lutte pour le podium. Ce trio est bientôt rejoint par l'Oreca n°92 de Giedo van der Garde (Racing Team Nederland). Un peu plus loin, l'Oreca n°65 de Julien Canal (Panis Racing) est à la lutte avec l'Oreca n°34 de Racing Team Turkey, pilotée par Salih Yoluc. Le Français tente un dépassement à la première chicane mais doit prendre l'échappatoire et se retrouve devant Yoluc. Il s'écarte pour rendre la position au pilote turc afin d'éviter une pénalité, mais finit par prendre le meilleur au tour suivant. Yoluc écope d'un stop-and-go pour pilotage dangereux à la suite d'un incident avec l'Oreca n°24. Au vingtième tour, après 33 minutes de course, Hanson passe Rusinov au virage 1 et prend la tête. Au tour suivant, Rusinov rétrograde en troisième position, doublé cette fois par l'Oreca n°41. L'Oreca n°28 de Patrick Pilet (Idec Sport) effectue une belle remontée et dispute la quatrième place à van der Garde. 
Au départ de ces 4 Heures de Monza, Mathieu de Barbuat emmène le peloton LMP3 mais se voit immédiatement doublé à l'extinction des feux par la Ligier n°13 de Martin Hippe (Inter Europol Competition). Au premier tour, la Ligier n°9 de Rory Penttinen (Graff) part en tête-à-queue à Ascari à la suite d'une crevaison à l'arrière gauche. Le Finlandais parvient à regagner son stand mais les dégâts provoqué par le pneu éclaté sur la carrosserie nécessitent un long arrêt pour sa remise en état. 
De Barbuat résiste au champion LMP3 2020 Rob Wheldon jusqu'au onzième tour, où le Britannique trouve l'ouverture au virage 3 pour le gain de la deuxième place. 
Au départ de ces 4 Heures de Monza, Duncan Cameron emmène le peloton LMGTE dans le virage 1. Le pilote britannique conserve le commandement malgré la pression de la Ferrari n°88 de François Perrodo (AF Corse) et de la Porsche n°77 de Christian Ried (Proton Competition). Sur la Ferrari n°80 d'Iron Lynx, Rino Mastronardi remonte depuis le fond de grille, doublant Ried au cinquième tour pour le gain de la troisième place. Pendant ce même tour, Perrodo s'installe en tête devant Cameron, qui se voit doublé par Mastronardi au tour suivant. Mastronardi réduit l'écart sur le leader et prend la tête lorsque Perrodo emprunte l'échappatoire du virage 3. 
 
Après quarante minutes de course, la Porsche n°77 de Proton Competition part en tête-à-queue dans le bac à gravier. United Autosports appelle alors Phil Hanson au stand juste avant l'entrée en piste du Safety Car pour dégager la Porsche. Plusieurs autres voitures, dont l'Oreca de Panis Racing, rentrent à leur tour au stand avant cette neutralisation. 
La voie des stands est fermée trois tours durant et plusieurs voitures (dont l'Oreca d'Orlen Team WRT) au réservoir de carburant presque vide effectuent un arrêt ravitaillement d'urgence de cinq secondes, ce qui replace l'Aurus n°26 en tête de la course. 
Alors que le Safety Car éteint ses feux et que les voitures regroupées abordent la Parabolique, l'Aurus n°26 commence à ralentir. A son volant, Rusinov zigzague pour tenter d'envoyer du carburant dans son moteur. L'Aurus s'arrête pendant son retour au stand juste devant l'Oreca n°24 de Richard Bradley (Algarve Pro Racing, qui assure également l'exploitation de la voiture de G-Drive Racing). Le Britannique décide de pousser la n°26 jusqu'à son stand, ce qui vaut aux deux pilotes une pénalité de cinq secondes ajoutée à leur arrêt suivant. A la relance de la course, Phil Hanson compte six secondes d'avance sur Julien Canal. Troisième, l'Oreca de Richard Campana (BHK Motorsport) précède de quarante secondes l'Oreca n°70 d'Esteban Garcia (Realteam Racing). 
Le reflet de la Ligier n°2 envahit les rétroviseurs du leader Martin Hippe pendant les vingt minutes suivantes, avant que le Safety Car n'entre en piste pour permettre l'évacuation de la Porsche n°77 du bac à gravier du virage 7. Après 17 minutes de neutralisation la course reprend ses droits, avec maintenant Wheldon, nouveau leader devant Hippe après les arrêts au stand. La Ligier n°2 s'échappe du peloton LMP3, s'assurant un avantage de 10" sur la Ligier n°15 de Mike Benham (RLR MSport). 
A la relance de la course, Mastronardi est toujours en tête devant Perrodo et Cameron. La Ferrari n°66 de Rodrigo Sales (JMW Motorsport) est quatrième. 
 
Lors de la salve d'arrêts suivante, les Ferrari n°80 et n°88 rentrent au stand en même temps et Perrodo reprend la piste devant Mastronardi. La Ferrari n°60 de Claudio Schiavoni (Iron Lynx) est en tête devant l'Aston Martin n°95 de John Hartshorne (TF Sport) et la Ferrari n°83 d'Iron Lynx. Les anciens leaders ont tôt fait de rattraper et de dépasser les voitures qui les précèdent et, après 1h40 de course, Mastronardi reprend le meilleur sur Perrodo à la sortie de la Parabolique. 
 
A 90 minutes de course, la Ligier n°8 de Sébastien Page (Graff) part en tête-à-queue dans le gravier au virage d'Ascari, provoquant la première neutralisation Full Course Yellow. Les Oreca n°22 et n°65 s'arrêtent et la n°65 ressort devant la n°22, avec respectivement au volant James Allen et Jonathan Aberdein. 
Lors de la première neutralisation Full Course Yellow, les voitures restent en piste, avec Mastronardi devant Schiavoni à la relance, tandis que Perrodo reprend bientôt la deuxième place. Duncan Cameron remonte et boucle son relais en troisième position. 
 
L'arrêt de la Ligier n°2 porte la n°15 en tête de la course avant que Benham lui-même ne rejoigne à son tour la voie des stands jusqu'au deuxième Full Course Yellow, pour débarrasser la piste d'un débris dans le dernier virage. 
La Ligier n°13 retrouve alors la tête de la course, avec Mattia Pasini au volant. Laurents Hörr est deuxième sur la Duqueine n°4 de DKR Engineering et Charles Crews troisième sur la Ligier n°20 de Team Virage. 
 
Un autre Full Course Yellow est instauré à 105 minutes lorsqu'un débris est signalé au milieu de la piste à la sortie du dernier virage. Il est rapidement évacué par un commissaire, et la course reprend son cours. 
Après le Full Course Yellow pour évacuer des débris à la sortie de la Parabolique, Matteo Cressoni est à nouveau au volant de la Ferrari n°80, devant Emmanuel Collard sur la n°88 et Alessandro Pier Guidi sur la n°55. L'Aston Martin n°95 est victime d'une crevaison à l'arrière gauche, qui contraint Ollie Hancock à regagner son stand au ralenti. 
 
Au 57ème passage, Franco Colapinto signe le meilleur tour en course au volant de l'Aurus n°26 de G-Drive Racing en 1'39"861, mais l'Argentin a considérablement rétrogradé au classement à la suite de la panne d'essence du début de course. 
Alors qu'il reste 90 minutes de course, la Ferrari n°55 grimpe en deuxième position lorsque Pier Guidi passe Collard. 
 
Après la salve d'arrêts suivante, Will Stevens s'installe au volant de l'Oreca n°65 de Panis Racing et devance de 10" Tom Gamble sur l'Oreca n°22 de United Autosports. Ce dernier commence à réduire l'écart, qui tombe à moins de cinq secondes avant les derniers arrêts. Dans une manoeuvre pour éviter de percuter la Ligier n°6 de Nielsen Racing au virage 7, Gamble fait une excursion hors piste. Gardant le pied à fond sur l'accélérateur, il parvient à regagner le bitume sans grosse perte de temps, mais cet incident permet à Stevens de reprendre une légère avance, tout en provoquant le dernier Full Course Yellow pour dégager la Ligier n°6. La course est relancée alors qu'il ne reste plus qu'une demi-heure avant le drapeau à damier. Will Stevens compte 10" d'avance sur la n°22, et 30" sur l'Oreca n°82 de Jazeman Jafaar (JOTA), troisième. Gamble commence à nouveau à réduire l'écart, tandis que Jafaar se retrouve sous la menace de l'Oreca n°41, maintenant pilotée par Louis Deletraz. 
Alors qu'il ne reste plus qu'une heure de course, Ugo de Wilde possède en tête une avance de 22" sur Hörr. La Ligier n°6 d'Austin McCusker (Nielsen Racing) percute la Duqueine n°4 au virage 7, ce qui vaut au pilote de la n°6 un drapeau noir et blanc d'avertissement de la part du Directeur de Course. Le troisième Full Course Yellow est instauré pour dégager la Ligier n°6, tandis que Hörr regagne son stand pour repasser le volant à Mathieu de Barbuat. Ce qui redonne l'avantage à l'écurie luxembourgeoise, alors que la Ligier n°13 est toujours en piste à basse vitesse. Le drapeau vert relance la course avant que de Wilde puisse s'arrêter. Le Belge ressort des stands en quatrième position. La Ligier n°2 de Wayne Boyd est deuxième et la Ligier n°19 de Niklas Kruetten (Cool Racing) troisième. Kruetten et de Wilde sont en bagarre pour la troisième marche du podium, et le Belge finit par prendre le meilleur juste avant le drapeau à damier. 
Après la salve d'arrêts suivante et pour la dernière heure de course, David Perel est en tête sur la Ferrari n°55, avec une poignée de secondes d'avance sur la n°80 de Miguel Molina. Ce dernier réduit l'écart et harcèle le Sud-Africain pour la tête de la catégorie. Au fil des tours, ils sont séparés de moins d'une demi-seconde et en comptent cinq d'avance sur la Ferrari n°60 de Giorgio Sernagiotto (Iron Lynx), qui voit revenir sur lui la n°88, maintenant pilotée par Alessio Rovera. Le troisième et dernier Full Course Yellow voit les leaders regagner les stands et en ressortir dans le même ordre pour la dernière demi-heure de course. Moins d'une seconde sépare les Ferrari n°55 et n°80, tandis que la n°88 est troisième à 12". 
 
Alors que l'écart est redescendu en-dessous des trois secondes, Will Stevens garde son sang-froid et reçoit le drapeau à damier de la première victoire tant attendue par Panis Racing. L'Oreca n°22 de United Autosports est deuxième et l'Oreca n°82 de JOTA troisième, suivie à 7"3 par l'Oreca n°41 d'Orlen Team WRT. 
Sixième du général, Roberto Merhi offre à l'Aurus n°25 de G-Drive Racing la victoire de la catégorie LMP2 Pro-Am après une longue bagarre avec l'Oreca n°34 de Charlie Eastwood (Racing Team Turkey), septième du général à 7"3 de l'Espagnol. Onzième du général, l'Oreca n°29 d'Ultimate complète le podium Pro-Am après une belle lutte avec l'Oreca n°37 de Cool Racing. 
Pour la troisième fois en quatre courses, Ugo de Wilde est monté sur la plus petite marche du podium dans la catégorie LMP3 de l'European Le Mans Series. Mais après avoir mené près de la moitié de cette épreuve de 4 heures, il méritait une première victoire perdue à cause de deux neutralisations de l'épreuve tombées aux plus mauvais moments pour eux. 
Perel et Molina sont à la lutte pour la victoire, le premier nommé donne le meilleur de lui-même pour conserver sa position de leader. Le trafic lui permet de creuser un léger écart à dix minutes de l'arrivée. Sous le drapeau à damier, la Ferrari n°55 s'impose avec 2"8 d'avance sur la n°80 d'Iron Lynx, décrochant pour l'équipe Spirit of Race la première victoire et le quatrième podium de la saison 2021. La Ferrari n°88 de AF Corse franchit la ligne d'arrivée à 5"5 de la 488 GTE Evo n°80.
Pos. Pilote / Co-pilote Voiture Team
1 65 Canal / Stevens / Allen Oreca 07 - Gibson Panis Racing
2 22 Hanson / Aberdein / Gamble Oreca 07 - Gibson United Autosports
3 82 Jaafar / Gelael Oreca 07 - Gibson JOTA
4 41 Kubica / Deletraz / Ye Oreca 07 - Gibson Team WRT
5 30 Gommendy / Binder / Rojas Oreca 07 - Gibson Duqueine Team
6 25 Falb / Andrade / Merhi Aurus 01 - Gibson G-Drive Racing
7 34 Yoluc / Eastwood / Sargeant Oreca 07 - Gibson Racing Team Turkey
8 26 Rusinov / Colapinto / Jensen Aurus 01 - Gibson G-Drive Racing
9 28 Lafargue / Chatin / Pilet Oreca 07 - Gibson IDEC Sport
10 24 Menchaca / Habsburg / Bradley Oreca 07 - Gibson Algarve Pro Racing
4 Hours of Monza 2021
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